Mon choix de poursuite d’étude en doctorat a été guidé par mon envie de progresser dans le domaine de la reconnaissance d’images mais également par l’envie de continuer les travaux entamés pendant mes stages. Le contexte d’innovation autour de l’agriculture numérique a suscité ma curiosité tout en s’inscrivant en réponse à un besoin primaire de nos sociétés, qu’est le maintien de la qualité alimentaire. Ainsi, mon sujet de thèse s’est porté sur la « Caractérisation et détection d’anomalies sur cultures porte-graines par imagerie de drone ». Concrètement les objectifs étaient le développement et la mise en place de nouveaux outils de suivis et d’aide à la prise de décision des cultures, tels que la reconnaissance de plantes et de mauvaises herbes, pour aider les agriculteurs aux différentes étapes du cycle des cultures.

Avoir la possibilité de cumuler un travail académique et industriel m’a permis de réaliser un travail de recherche plus applicatif, en confrontant systématiquement les méthodes de visions par ordinateurs développées aux problématiques terrain. Le choix de la thèse dans un contexte professionnalisant CIFRE, était donc pour moi une évidence et a élargi mes compétences, comme le passage de la certification télépilote de drone DGAC, pour n’en citer qu’un. D’un point de vue déroulement, la réalisation d’une thèse représente toujours beaucoup de travail avec des moments plus difficiles que d’autres, mais l’enrichissement personnel et surtout intellectuel qui en résulte contrebalance largement les périodes les plus chargées. Les dernières phases, notamment de rédaction du manuscrit, sont critiques et très demandeuses. Cependant, à l’issue de celles-ci, le sentiment d’accomplissement est bien présent.

En conclusion, la complétion des travaux de ces dernières années a permis de me former sur un domaine de recherche applicatif en plein expansion et d’élargir mes opportunités professionnelles.

Eric DERICQUEBOURG – Docteur