Quels sont actuellement les travaux de recherche que vous conduisez ?
Mes travaux de recherche s’inscrivent dans le contexte de la vulnérabilité des structures à des sollicitations dynamiques comme des chocs, des impacts et des explosions.
Les travaux en cours portent notamment sur la caractérisation expérimentale et la simulation numérique de plusieurs types de matériaux : composites, mousses et éco-matériaux de construction.
Quelles sont les applications concrètes ?
Les applications concrètes concernent l’amélioration de la prédiction de la tenue au crash de structures composites, mais aussi le développement de systèmes de protection permettant d’atténuer les effets dévastateurs d’accidents industriels.
Quelle en est l’utilité pour la société en général ?
Les travaux précédents ont permis l’élaboration de guides techniques (avec l’INERIS) à destination des professionnels de la construction sur la conception de bâtiments de zone PPRT (Plan de Prévention des Risques Technologiques) pour protéger la population (cf AZF et Lubrizol).
Ces travaux visent également à proposer des résultats en phase avec les préoccupations environnementales : solution alliant protection et isolation thermique, utilisation d’éco-matériaux faisant appel aux productions locales (paille et chaux de la région centre).
Comment devient-on chercheur ?
Après des études scientifiques de niveau master ou ingénieur éventuellement complétées par un doctorat. Pour ma part, c’est un peu un concours de circonstances. C’est à l’issue d’un stage en entreprise chez Framatome (nucléaire) où il me manquait certaines connaissances que j’ai fait un double cursus avec un DEA (actuellement master 2) en mécanique en parallèle de ma dernière année d’ingénieur. Le stage de recherche, l’équipe d’accueil et l’encadrement ayant été enthousiasmants, j’ai décidé de poursuivre ces travaux en thèse de doctorat.
Pour quel laboratoire travaillez-vous ?
Je suis intégré dans le Laboratoire de Mécanique Gabriel Lamé.
Jean-Luc HANUS – Enseignant-Chercheur