présentation
Lors de sa cinquième et dernière année, l’élève réalise un projet de fin d’études. Il choisit une problématique et un site d’étude. Achevant la synthèse de ses enseignements dans cette nouvelle expérience longue, il a l’occasion d’approfondir des envies personnelles, de travailler des outils spécifiques, d’expérimenter des pratiques, d’organiser des rencontres et des apprentissages singuliers. Les élèves sont particulièrement attentifs, lors de leur enquête, à la singularité des lieux, des habitants, des milieux, des acteurs locaux, et à la manière de la restituer.
Rythmée par une soutenance intermédiaire (le préjury), la rédaction et le rendu d’un mémoire d’une centaine de pages, puis une soutenance de diplôme, mais aussi par une série de séminaires courts accueillant des intervenants de tous horizons, cette année orientée par la recherche d’autonomie permet aux élèves comme à l’école de nouvelles explorations. Les diplômes ouvrent de nouvelles pistes qui sont discutées lors de la soutenance avec un public extérieur et des personnalités invitées. La semaine des soutenances est un moment essentiel d’ouverture de l’école vers le reste du monde, et de propositions rendues à la cité.
Foyer d’expériences singulières, source de renouvellement des imaginaires collectifs et de propositions spatiales étonnantes, l’école est un lieu d’échanges et d’argumentation. À l’image de la Chocolaterie, ancien bâtiment industriel restauré par l’architecte Patrick Rubin pour y accueillir cette pédagogie spécifique, où le hall lumineux fait entrer la ville dans l’école et l’école dans la ville.